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  • Créolitude : Préface de Georges NGAL

    Le cri le plus fort de Rano paraît être celui qu’il élève contre la xénophobie raciale et sociale dont les Antillais et Africains sont victimes. La profondeur de pensée et la qualité d'écriture de ce livre ne passent pas inaperçues.La profondeur de pensée et la qualité d’écriture de ce livre ne passent pas inaperçues ; jouant sans cesse entre histoire et actualité, poésie et politique, sans jamais rien diminuer « des déchirures, des silences et des cicatrices », mais sans rien réduire non plus de la créolité et de la francophonie, Jonas Rano mène son essai avec vigueur et lucidité. S’il faut reconnaître à Jonas Rano une qualité, c’est la mise en évidence de l’ambiguïté ou insuffisances de certains termes : Antillanité, négritude, créolité, créolitude. Les insuffisances d’une certaine approche par le passé de la réalité antillaise proviennent - notamment dans le cas de la négritude - non du fait d’avoir affirmé l’identité nègre mais résident dans le fait d’avoir rattaché systématiquement l’Antillais à une seule dimension, et nié la pluralité raciale qui fonde sa spécificité. Mais le cri le plus fort de Rano paraît être celui qu’il élève contre la xénophobie raciale et sociale dont les Antillais et Africains sont victimes. L’heure est donc à l’autogestion « pour que demain les rapports de force deviennent un enjeu, un équilibre, et qu’enfin les Créoles et les Noirs sachent se dévêtir de leur « habits » d’excuses, en repoussant par leurs compétences les velléités xénophobes et tout en endoctrinement ».

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  • Créolitude : Léon-Gontran Damas et la quête d'une identité primordiale

    « On sera sensible à la volonté […] d’arracher L.-G.Damas de l’oubli par des arguments souvent pertinents et convaincants », écrit Alfred Shango (Pr. à Paris III Sorbonne Nouvelle).La présente oeuvre traite de la genèse et de la réception d’une littérature afro-créole sur laquelle les études universitaires sont encore rares et parcellaires. Cette oeuvre est « l’invention d’une réponse culturelle à une situation de domination », dit Xavier Garnier (Pr. à l’université de Paris XIII, Villetaneuse), et « établit un lien constant entre la poétique et le positionnement socio-culturel de l’œuvre de Damas. M. Rano montre bien comment se crée la différence entre créolitude et négritude, notamment à partir de la nécessaire dimension historique de tout processus de créolisation ». La notion de “créolitude”, qui est au coeur du projet théorique de cette monographie, est posée comme une alternative à la négritude d’une part et à la créolité d’autre part. Pour GeorgesNgal (Pr. émérite, Sorbonne Paris IV) : « Cetteoeuvre repose essentiellement sur cinq notions fortes : Négritude, Antillanité, Créolité, Créolitude et Identité ; elle va droit à l’idée que la créolitude se veut comme le terme montrant la prise de conscience de l’imperfection de la Négritude, de l’Antillanité et de la Créolité ».  « On sera sensible à la volonté […] d’arracher L.-G.Damas de l’oubli par des arguments souvent pertinents et convaincants », écrit Alfred Shango (Pr. à Paris III Sorbonne Nouvelle). De ce point de vue on peut dire qu’il [Jonas D. Rano] a réussi son pari ; qu’il a su se plonger avec détermination dans l’univers culturel, littéraire, intellectuel et politique de Léon-G. Damas pour nous brosser le tableau le plus complet que possible d’une existence exaltante, d’un combat noble et d’un engagement imperturbable pour une cause juste : celle de la réhabilitation de l’identité noire et de l’identité afro-créole ». Le fonds culturel anté-colonial alimente les textes de Damas. Car la « créolitude » dans l’oeuvre du poète guyanais assure les fondements identitaires et littéraires de l’intelligentsia afro-créole ; elle est « l’identité culturelle d’une communauté ». Damas la conditionne à la conscience d’une nécessaire démystification de la pensée coloniale, en en faisant même une forme d’engagement littéraire singulière dans le champ littéraire francophone. Cette oeuvre de Jonas Daniel Rano constitue la première thèse francophone consacrée exclusivement à Léon-Gontran Damas, un des plus grands poètes et penseurs du XXe siècle.  

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  • Semences de vie WAKARU

    Les sagaies sont décochées sans discrimination — c'est la volonté démontrée d'une objectivité et d'une honnêteté intellectuelle irréfragables — à l'endroit de tous les acteurs de la situation politique des Afro-créoles eux-mêmes et leurs voisins du… monde.Docteur en Littérature et langue françaises, titulaire d’un DEA en littérature et spiritualité : éthique et esthétique de l’écriture (Grade de Mastaire), ancien élève de l’école Supérieure et d’Application du Matériel, ancien élève de l’ENSOA, Jonas Rano, qui fut aussi aviateur est un écrivain et un poète atypique. Il est le Président directeur-général de la revue internationale Racines et couleurs, Oscar du meilleur magazine afro-antillais, en 1990. De l’Unesco à l’Académie des Sciences d’Outre-Mer, en passant par Harvard à l’université Laval, celles de Jussieu, Nancy 2, d’Alexandrie, de la Sorbonne-Nouvelle, de Paris XII et de la Polynésie française, Jonas Daniel Rano est connu pour être « l’apôtre de la créolitude » : L’auteur a été membre de l’école doctorale Pièmes (Université Paul Verlaine de Metz, 2000-2004). Auteur de nombreux ouvrages, d’articles scientifiques et Lauréat de plusieurs prix littéraires, dont celui du Centre International de Documentation et d’échanges de la Francophonie (1987), du World Congress Of Poets (1989), Sociétaire de l’Association Des écrivains de Langue Française depuis 1989, Jonas Rano fut élevé à la distinction de l’International des Arts (Renaissance des Arts et Lettres) en 1988, et par le Président de la République à la distinction de Chevalier de l’Ordre National du Mérite en 1999. Jonas Rano a reçu le Titre de Reconnaissance de la Nation en février 2006. Parole dénonciatrice et dérangeante. L'importance accordée à la parole, scripturale ou vocale chez Jonas Rano n'est pas seulement le résultat de sa formation universitaire et/ou un simple souci de l'écrivain qu'il est. Dire la vérité sur le monde afro-créole, voire redire cette vérité, démasquer et dénoncer ne sont pas chez ce scribe infatigable le passe-temps d'un intellectuel oiseux et féru des nourritures de l'esprit. Il convient plutôt d'y percevoir un acte de foi instrumentalisée par les seuls outils, les seules armes, les seuls sagaies dont il pouvait efficacement se servir : les mots. Les quelques lignes qui suivent se proposent d'aller à la découverte, non de la pensée profonde de l’auteur, loin s'en faut-il faudrait une somme d’essais philosophiques à cet effet, mais bien de quelques délices de langage et certaines idées-forces qui constituent l'un des meilleurs héritages qu'il destine aux générations nouvelles. Certes, rebelle, révolutionnaire, mais critique objectif sans faille, il n'en est pas moins un véritable virtuose dans le maniement de ses langues maternelles.  

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